PRISM

L’association genevoise PRISM (Promotion des Réseaux Intégrés des Soins aux Malades) a débuté ses réflexions et ses activités en 2009. Partant d’une analyse sur les coûts croissants de notre système de santé, nous avons esquissé des scénarios de prise en charge médicale ambulatoire avec deux objectifs : préserver les attentes du patient en l’intégrant dans le processus décisionnel, et assurer des soins de haute qualité.

En Suisse

En Suisse, 80 % des patients de plus de 65 ans présentent au moins une pathologie chronique. Parmi ceux-ci, 10-15 % devraient bénéficier de l’intégration des soins. Cette catégorie de patients représente une casuistique de plusieurs milliers de patients à Genève et, au vu de l’espérance de vie qui s’accroit et par conséquence de l’augmentation des maladies chroniques, nous sommes en présence d’un phénomène épidémiologique, humain et financier plus qu’important. L’amélioration et la transformation de certaines prises en charge ambulatoires doivent favoriser l’intégration des soins, la diffusion des innovations informatiques et de communication, et pallier la fragmentation des soins liée à l’hyperspécialisation de la médecine.

Activités

Afin de répondre à ces défis, PRISM travaille en étroite collaboration avec de nombreux partenaires du système de santé. Parmi eux, la Direction Générale de la Santé genevoise (DGS), Arsanté (Cité Générations), l’Association des médecins du canton de Genève (AMG), les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), l’Institution Genevoise d’aide et de maintien à domicile (imad), des professionnel·le·s de la santé indépendant·e·s, l’Association romande du dossier électronique du patient (CARA) et des patient·e·s partenaires. 

L’approche novatrice élaborée par PRISM et ses partenaires est composée des deux éléments suivants :

a) des séances de coordination interprofessionnelles / interinstitutionnelles réunissant les personnes malades, leurs proches, et les professionnel·le·s pertinent·e·s (ex : le médecin traitant, l’infirmière à domicile, l’assistant social, la physiothérapeute).

b) la formalisation des décisions prises lors de ces séances sous la forme d’un Plan de Soins Partagé informatisé(ePSP), complété à terme par un Plan de médication Partagé (ePMP).